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ENS Cachan - Institut d'Alembert

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Un exemple de capteurs chimiques pour la détection de polluants:

Détection du césium dans l'eau

La détection de cations polluants est un enjeu majeur à notre époque dans nos sociétés. Les mesures de taux de polluants se font principalement par prélèvements et analyses en laboratoire de ces échantillons avec un matériel coûteux. Le défi actuel est de pouvoir suivre en continu la pollution de certains sites (rivières, lacs ou sites industriels) afin de pouvoir réagir en temps réel. Ceci implique de disposer de capteurs de ces divers polluants comme le plomb, le mercure, le cadmium, le césium... travaillant in-situ et de faible coût. La microfluidique offre cette possibilité de suivre ces données en continu à faible coût. A titre d'exemple, nous détaillons, dans la suite, un capteur de césium qui a été étudié dans le cadre d'un contrat industriel avec EDF. Le challenge consistait à prélever de l'eau dans des canalisations de grand diamètre avec des débits de plusieurs m3/h à une température de 280°C et de mesurer le taux de césium dans cette eau, sachant que les composants microfluidiques que nous avons conçus travaillent à une température de 20°C et un débit de 1ml/h.
Notre vecteur d'information est la fluorescence, nous avons utilisé le Calix-COUSULF comme sonde fluorescente sélective du césium que nous avons mélangée à l'analyte dans le composant microfluidique où nous avons incorporé les éléments de mesure de la fluorescence. La limite de détection est de 5x10-2 ppm.



Pour finir sur le capteur de terrain ci-dessous : 

 
Il est contenu dans un volume de 60x60x60 cm3 et est relié par bus USB à un ordinateur portable.(www.ppsm.ens-cachan.fr)