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ENS Cachan - Institut d'Alembert

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Professeur Keitaro Nakatani - Vice-Président de la Recherche à l’ENS Cachan

Depuis le 1er septembre, Keitaro Nakatani a rejoint l'équipe de direction de l'ENS Cachan en tant que Vice-Président chargé de la Recherche, succédant à Sylvie Pommier.

En tant que Directeur du PPSM (2010-2014), un des 4 laboratoires membres de l'IDA, vous connaissez particulièrement bien la culture de la mutualisation et de l'interdisciplinarité de l'IDA.

1) Quel regard, le nouveau VP Recherche de l'ENS Cachan, pose-t-il sur l'Institut d'Alembert ?

Si j'ose la comparaison, je vois une certaine analogie entre un institut pluridisciplinaire comme l'IDA et un orchestre. Dans cette image, chaque laboratoire correspondrait à un groupe d'instruments : les membres travaillent avec passion leur spécialité, afin d'être au summum de la virtuosité et de gagner la reconnaissance de leurs pairs, mais en gardant à l'esprit que, sans les autres instruments, il est impossible de monter un concerto ou une symphonie d'envergure. Toujours dans cette comparaison, je mettrais en parallèle les concerts et les projets scientifiques : à l'intérieur, ils représentent l'aboutissement d'un travail collaboratif intense et, à l'extérieur, c'est en grande partie sous cet angle qu'une formation est visible, qu'elle se positionne par rapport à son environnement et qu'elle obtient des moyens.

2) Comment comptez-vous faire vivre cette interdisciplinarité à l'échelle de l'Ecole ?

A l'IDA, il y a à la fois l'aspect animation scientifique et l'aspect plateformes communes. Je salue le travail de tous les personnels de l'IDA, en particulier des directeurs et des secrétaires généraux successifs, mené depuis maintenant une douzaine d'années pour construire cet ensemble. Egalement, l'IDA prête main-forte pour d'autres opérations difficiles à mener à l'échelle d'un laboratoire seul. Compte tenu de la manière dont le monde de la recherche se configure aujourd'hui, des structures comme l'IDA gagnent à être encouragées et renforcées.
Je pense qu'il en est de même pour les deux autres instituts de l'Ecole, qui se placent dans cette dynamique (centre de calcul mutualisé, plateformes numériques, etc.), même si tout ne peut pas être construit de manière uniforme entre les instituts. Depuis quelques semaines, j'ai l'occasion d'assister à des journées organisées par différentes disciplines de l'Ecole et je trouve que des discussions inter-instituts mériteraient d'être intensifiées.
Vous reprenez le travail bien avancé de votre prédécesseur, Sylvie Pommier, qui consistait notamment à recenser  les compétences et les équipements lourds souhaités par les laboratoires d'ici l'installation de l'Ecole à Saclay.

3) Quelle suite souhaitez-vous donner à cette initiative de recensement ?

J'en profite pour remercier Sylvie Pommier pour tout le travail accompli en tant que VPR. Ce recensement en fait partie et servira à nous tous, un peu comme une carte ou une boussole pour une course d'orientation. Les projets de recherche connus à ce jour à l'horizon 2018 (installation à Paris-Saclay) nécessitent de se positionner sur des projets d'envergure. Des demandes de financement dans le cadre du CPER ont été lancées avant mon arrivée à la vice-présidence et je compte poursuivre, avec les instituts et les laboratoires, d'autres actions. Même s'il ne couvre qu'une part des besoins, le Fonds Stratégique Mutualisé pour la Recherche, mis en place pour 2015, est un levier que j'espère fructueux pour aller dans ce sens.



5 Dates


1991 : Entre comme Chargé de Recherches au CNRS (groupe de Jacques Delaire)
1999 : Nommé Professeur à l'ENS Cachan et Lauréat de la Médaille de Bronze du CNRS
2001 à 2007 : Directeur du Département de Chimie
2010 à 2014 : Directeur du laboratoire PPSM
Sept. 2014 : Vice-Président chargé de la Recherche à l'ENS Cachan