Plusieurs laboratoires sont impliqués dans ce projet : l'INSERM U597 (Hôpital Brousse), l'UTC, le LIMMS à Tokyo, l'Institut d'Alembert, ainsi que des PME. Dans le work-package Liver-on-a-chip' nous proposons d'investiguer les différentes voies possibles pour reproduire sur une puce microfluidique, une fonction physiologique du foie, à savoir la détoxification du sang. C'est ce qui se passe naturellement au niveau des canaux de Herring, que l'on retrouve dans les lobules du foie. Les hépatocytes transforment les toxines et les excrètent dans la bile, prise en charge par les canaux biliaires constitués de cholangiocytes. Reconstruire une telle fonction physiologique sur puce est un enjeu important pour 1) la recherche fondamentale car nous pourrons suivre sur puce les différentes étapes induisant la différentiation des divers types cellulaires impliqués, l'apparition de canaliculi, puis de canaux biliaires 2) pour la pharmacologie pour analyser en temps réel l'impact de nouveaux médicaments par exemple.

La pluridisciplinarité de l'institut est un atout pour mener des recherches dans ce domaine de la reconstruction de fonctions physiologiques sur puces. Nous bénéficions des plateformes expérimentales de l'Institut et de l'expertise des ingénieurs qui y sont associés. Leur enthousiasme et leur expertise sont essentiels, et nous a permis de démarrer très vite sur des premières expériences de culture d'hépatocytes sur puces. Les chercheurs, enseignants-chercheurs et ingénieurs de l'institut qui sont impliqués dans le projet (A. El Abed, R. Ghasemi, I. Ledoux, J.P. Lefevre, C.T. Nguyen C. Nogues et B. Le Pioufle) ont en effet des compétences très complémentaires dans des domaines disciplinaires tels que la microfluidique, l'imagerie cellulaire, la fonctionnalisation des surfaces. Nous avons l'expérience à l'IDA des projets pluridiciplinaires, et c'est un atout considérable pour mener à bien les objectifs scientifiques du projet ILITE, et pour mieux interagir avec les différents partenaires du projet.